Novembre, décembre tout en nuance. Entre terre et mer les chemins se sont montrés, se sont dégagés, sublimés puis se sont assemblés. Le temps s'est écoulé aussi furtivement que nos pas dans la boue des marais, dans le sable des plages, entre les plantes des bois, aussi rapidement que les liens dans Trévières se sont resserés.
Notre mission en ces lieux se diversifie, rencontrer les différentes associations afin de les aider nous a permis d'avancer sur nos sentiers. Quel parcours est le plus adapté, le plus agréable, le plus intéressant pour les habitants et les éventuels voyageurs comme Paul et moi qui venons découvrir de nouveaux lieux à contempler.
Entre quelques coups de mains donnés, de précieux conseils nous ont été donnés, toujours dans la bienveillance et dans le but de faire progresser ce projet, ravivant un peu plus chaque fois la chaleur dans mon ventre. Il y eu bien entendu des jours de pluie sur ces braises mais rien qui aurait pu faire vaciller l'ardeur qui animait mes actions. C'est comme si la morosité du ciel poussait les âmes de ce pays à s'entraider continuellement, nourrissant une solidarité à l'épreuve d'obstacles qui ailleurs aurait arrêtés la moindre entraide.
Petit à petit les aspects administratifs nous rattrapent, les contacts avec les propriétaires de terrains et maires des différentes communes que nous traverseront pour aller à le mer se mutliplient et nous pourrons bénéficier de leur connaissance des environs. Une autre étape se franchi au fur et à mesure que nous approchons de la nouvelle année.
Colin Karas