Juillet, le calme après la tempête !

Mais dites donc ! Voilà un sacré bout de temps qu’on a pas donné de nouvelles ! Alors déjà 2 individus ont rejoint l’aventure : Romane ma nouvelle super colocamarade et Cali le turbochien qui la suit partout en mangeant des croûtes de fromage. Elles sont arrivées juste avant notre ultra giga méga top évènement de l’asso et heureusement parce que c’était un sacré taf ! En juin avait effectivement lieu notre Fête des Plantes et du Solstice d’été qui célébrait également les 10 ans de Serpettes suivie dans la soirée du traditionnel brandon. La semaine précédente nous avons donc affiché, boîté, coursé, cueilli, mangé, remangé, reremangé. Eh oui car pour cette fête on prépare de belles assiettes de mets aux plantes sauvages alors on expérience, on goûte, on rajoute pis à la fin on obtient une farandole de saveurs et de couleurs. Le soleil nous a fait l’honneur de sa visite ce fut donc une journée fort agréable pour notre petit marché d’artisan.nes et producteurices qui s’est terminé par un concert de musique médecine et un super bal folk ! Puis à la nuit tombée, l’heure du brandon sonne ! Le brandon c’est un délire des locaux qui consiste à brûler un arbre fendu de coins la tête en bas le week-end du solstice (en vrai c’est hyper classe quand il est bien fait, ça pétarade tel un feu d’artifice) (comme celui de Sarp). Et alors c’est là que ça devient fou, attention : on a eu le privilège d’allumer ce brasier et d’initier la ronde autour du feu avec un mini-brandon que j’avais fabriqué lors d’un atelier en avril et le tambour de Romane, MERCI PASCAL !! Une cornemuse et un autre tambour battaient le rythme du pas de cette folle ribambelle de gens enivrés par la puissance de ce feu ardent.

Bon mis à part toute cette bamboche on a quand même fait quelques animations avec l’EHPAD autour de projets intergénérationnels (ce qui revient à inviter des gens dans son jardin et faire des tartelettes choco-Reine des près). On a également terminé pour cette année le projet mis en place avec trois écoles du coin qui consiste à réaliser un grimoire de sorcier.e pour chaque enfant sur plusieurs ateliers et plusieurs thématiques. On a donc cuisiné des boulettes de figues à la menthe, concocté des baumes de plantain et des baumes à lèvres au miel, fait germer des enfants, tué leur innocence en leur expliquant que la fleur de calendula eh ben c’est pas une fleur, éveillé leur curiosité, suscité des passions (enfin on espère !)...

Et puis bon bah voilà on est en juillet et c’est le calme après la tempête alors on prend le temps de bichonner notre petit jardin qu’on avait délaissé quelques semaines, il est magnifique, ça crépite de milles couleurs entre le rouge flamboyant des monardes écarlates et le jaune chaleureux des tournesols !

Après ces 2 premiers mois de volontariat très ensoleillé on a eu droit à la drache du siècle qui nous guettait de loin, c’est ainsi que nous n’avons presque rien cueilli et que le séchoir solaire est au chômage technique depuis 3 mois. Mais c’est pas grave parce que le jardin ne s’en porte pas plus mal !

Puis surtout on a eu le temps d’explorer d’autres thématiques liées aux plantes : aquarelle avec des encres végétales, fabrication de savon sur la base d’un macérat huileux, cuisine de plantes sauvages. Et il reste tellement de domaines à étudier...

En attendant avec Romane on continue de visiter les moindres recoins de ce joli pays, on farfouille, on creuse, on s’initie aux traditions locales, on célèbre la transhumance, on voit défiler les 45 000 fêtes de village du coin et on sait plus où donner de la tête, vous l’aurez compris, la Barousse c’est dynamique ! Puis on part gambader dans la montagne, prendre le grand air, avoir le vertige du beau quelques heures avant de redescendre au fond de cette vallée où il fait bon vivre...

C’est aussi la saison des moissons, et avec Francis qui fait de la sauvegarde de variétés anciennes, on récolte des blés et des orges à la main puis dans quelques jours on ira à la faux constituer des gerbes qui seront exposées durant la super Fête des moissons de Bausen, en Val d’Aran !

A bientôt peut-être, au détour d’une edelweiss ou d’un bal trad endiablé !