Ces textes furent écrits à trois moments différents dans le dernier mois de mon volontariat.
Merci Salmiech, cela va bientôt faire 3 mois que j’y suis, et je me suis jamais senti aussi bien. J’ai tellement apprécié que je n’ai pas vu le temps passer. Le mois de juillet, en particulier, est passé aussi rapidement qu’une étoile filante et il était aussi surprenant et beau que cette même étoile citée plus tôt.
Maintenant que tout se calme, je vais pouvoir rentrer chez moi en paix et en toute sérénité. Un gros merci à Nathalie et Samsara, avec qui j’ai travaillé et je me suis amusé. Merci aussi au Maire et ses adjoints qui sont toujours de bonnes humeurs et positifs.
La semaine durant laquelle j’ai appris que je devais partir, fit monter le stress en moi, le temps voulu m’échapper, la peur du retour dans « mon monde réel » me mis en tension, en colère. Mais la bienveillance des Salmiechois et leurs joies de vivre surent me faire mettre ça de côté.
Je devais partir car je reprenais la fac, alors je me suis empressé de finir, de refaire l'uniformisation des « affichettes explicatives » du musée du Charroi et de référencer les lieux d’attractivités à Salmiech sur Google.
J’ai aussi fait en sorte que notre « chef des travaux en cours », la secrétaire Nathalie, puisse avoir accès à notre travail et qu’elle puisse s’en servir à l’avenir.
Mais cette dernière semaine me fut difficile, le mental, mon cerveau ne voulait plus trop avancer, sûrement qu’il essayait de retarder la fin. Mais, je sus quand même faire ce que je me devais de finir, pour partir la conscience tranquille.
À chaque lieu où je dis mes adieux, j’ai l’impression d’y laisser un bon gros bout de moi, et c’est en partie le cas, ça me fait mal dans la poitrine, ça me fait du bien dans la tête. En vérité, j’ai horreur des adieux, je préférerais partir sans dire un mot, mais ici, je ne pus que, pour l’accueil qu’ils m’ont adressés, leur adresser quelques mots de gratitude. Je suis, à la fois, triste, de partir, et content, d’avoir contribué au développement de la commune.
Je repasserai, c’est certain, je garderai Salmiech dans mon cœur comme ma deuxième maison, ma deuxième France.
Je n’ai même pas osé imaginer mon été si j’étais resté là-haut, perché sur l’Île-de-France. Je n’ai qu’entrevu des scénettes de ce qui aurait pu être mon été, elles m’ont fait réellement réaliser la chance que j’ai pu avoir. Je tiens donc à remercier : InSite avec Camille Plagnard ; Salmiech avec Nathalie Tournier et Jean Paul LABIT ; Logic avec Samsara ; et FRANCE 2 pour la brève publicité, passé lors du Journal, à propos d’InSite et de son Erasmus rural.
Bien cordialement, un jeune homme cordial.
Anthony DA CONCEICAO