Premier jour d’arrivée sur l’île de Saint Bertrand, on rentre dans le vif du sujet. On a les mains dans la pâte, il y a du pain sur la planche…
Deuxième jour, la nuit fut longue, une pénurie de sel a touché l’île de Saint Bertrand. Mais les ventes de pain ont battu leur plein, les boulangères Tulip et Magalie, déterminées, gardent le cap.
Septième jour, les volontaires, partis s’occuper du potager, suivent le rythme du fournil. Les rats-taupier, fléau des cultures, ont commencé à manger certaine de leurs provisions par la racine. Mais les tomates, courgettes, salades et plantes aromatiques y poussent à foison. Héloïse et Francis sont présents pour transmettre leur fabuleux savoir sur les plantes et la permaculture, le blé ancien commence à dorer, c’est le début de l’été. Les volontaires on croisé sur leur chemin un chevalier qui leur apprit à forger de belles épées. Armés ils reprirent leur chemin et ils croisèrent une fromagère qui allait au marché. Elle portait sur sa tête un patou et un panier. Elle prit sous son aile les quatre volontaires de la vallée Barousse Comminges qui, unis pour récolter le bon lait de chèvre et faire du fromage, se retrouvèrent ensuite devant un bon feu de cheminée.
Barousse Comminges unis à jamais.
Rémy Goldberg