A peine arrivées, on est accueillies en grande pompe lors d’une cérémonie de lancement en compagnie du Maire de la commune, du président de l’Agglomération et de représentants d’EDF. Légèrement impressionnées, on se prête finalement au jeu et expliquons au micro pourquoi nous avons choisi de réaliser un service civique dans le Gard face aux habitants du village ainsi qu’à plusieurs journalistes… Puis nous nous prêtons volontiers à la « séance photos », pas peu fières d’apparaître dans 3 articles de magazines régionaux !
Les premiers jours de notre mission sont marqués par la rencontre avec nos référents et d’autres habitants du village intéressés par le projet. Tous se montrent très bienveillants, beaucoup nous proposent déjà de nous faire visiter les alentours, on se fait inviter au resto, aux « soirées Pizzas », aux tournois de pétanques, aux apéros « pastis » et on nous propose même de piquer une tête dans leur piscine !
Patrick, le Maire du Pin - notre principal référent -, se montre très impliqué dans le projet depuis notre arrivée et tient à nous faire découvrir un maximum le territoire et les traditions locales. Nous avons d’ores-et-déjà été initiées à la fabrication de la cartagène, un vin de liqueur élaboré à partir de moût de raisin et d'eau-de-vie. En attendant que notre cuvée soit prête, Patrick nous a offert une bouteille que nous buvons allégrement ; à ce rythme nous aurons fini la bouteille dans moins de 2 semaines !
Les premières semaines de notre mission sont aussi celles de l’acclimatation à un nouveau cadre de vie : la découverte d’une nouvelle région, du mode de vie rural, la cohabitation avec les moustiques, l’acide lactique dans les jambes lorsqu’on part faire les courses à vélo,... mais aussi la rencontre avec Marion, l’autre volontaire, et Solange, l’habitante chez qui nous logeons. Cette phase n’est pas évidente car chacune a ses habitudes, ses façons de faire, des besoins spécifiques, des rythmes différents… la cohabitation n’en est pas moins joyeuse et enrichissante pour toutes les trois. Ayant déjà vécu à plusieurs reprises en collocation, je me réjouis de cette nouvelle « coloc » qui promet d’être riche en émotions !
Au départ un peu perdues face à la diversité des tâches qui nous ont été confiées, nous prenons petit à petit nos marques et commençons à dessiner les contours de chaque mission : précision des objectifs, moyens à mettre en œuvre, personnes à contacter, échéances… Aussi, le service civique nous permet de travailler sur des thématiques qui nous passionnent au point de regarder des documentaires le soir sur les abeilles sauvages, espérons que ça dure et que nous serons bientôt expertes en la matière ;)
Margot Tournade