Nous savions que le mois de juillet allait être riche en aventures, et nous n’avons pas été déçus ! Durant la première quinzaine du mois, nous avons continué nos missions, mais une chose, ou plutôt, un évènement en particulier gardait nos esprits constamment occupés : le Festival du Livre. Comme nous l’avons compris dès notre arrivée à Guillaumes, ce festival est l’un, sinon le plus grand évènement de l’année à Guillaumes. Et Kimberley, notre référente, comptait sur notre entière énergie pour l’aider à organiser ce jour spécial.
Les préparations ne furent pas de tout repos. Toute la semaine ayant précédé ce dimanche tant attendu, nous alternions entre impressions d’affiches, de pancartes, de programmes. La veille du festival, nous avons passé la journée dehors, à installer les barnums, les tables, les chaises, les affiches et les banderoles… le tout dans une très bonne ambiance, et sans accroc ! En tout cas, il y avait largement de quoi faire travailler le physique des petits rats de bureau que nous étions devenus ! Le matin même du festival, nous avons réglé tous les derniers détails dès 7h, et nous sommes restés en action jusqu’à 18h30 ! Longue journée qui s’acheva sur un bon cocktail et un bon repas dans l’un des restaurants du village, le cœur apaisé et débordant encore de l’adrénaline de la journée.
Après cet évènement nous avons pu profiter d’un autre évènement organisé par l’Association Culturelle de Guillaumes : la Fête du Château ! La matinée a commencé par une petite séance sportive, à monter le sentier partant du village jusqu’au château de la reine Jeanne (qui surplombe le village) tout ça en costume médiéval, soit une robe à corset et une couronne de fleurs pour moi ! Le but était pour nous de prendre des photos et des vidéos à poster sur les réseaux sociaux du village. Si cela a payé, nous avons connu tout de même quelques difficultés techniques, et quelques frayeurs. L’après-midi fut, quant à lui, dédié à l’animation de jeux pour les enfants (et quelques plus âgés particulièrement compétitifs), puis à la désinstallation des stands pour laisser progressivement place à l’espace qui devait accueillir le spectacle du soir : La Pestiferado (La Pestiférée). Un spectacle exceptionnel, qui s’est achevé sur une bonne demi-heure de danse, à laquelle nous avons tous deux pris part.
Au final, ce mois de juillet a été rythmé entre ces deux fêtes. Nous avons continué à assurer nos missions à l’office du tourisme, à penser aux entretiens à réaliser pour le musée, et à préparer la signalétique de la chapelle Hierro, mais la plupart de notre temps fut consacré à ces deux évènements.
Annelyse FOCQUET