Après avoir bravé l’heure de pointe dans le métro parisien, attelée de 3 sacs à dos, 6 mois de provisions en pulls, bonnets, écharpes et quelques photos souvenirs d’Alsace, me voilà sur la route de ce qui a tout l’air d’un début d’aventure hors du commun.
Après quelques années d’études universitaires assez théoriques, j’ai eu envie de m’investir pleinement dans un nouveau projet. Un projet qui aurait du sens, et un réel impact sur mon quotidien. Ce que propose la commune d’Arvieu, en partenariat avec l’espace de coworking (Les Jardins d’Arvieu), le FabLab (Obrador) et l’association d’accueil rural (le Château d’Arvieu), est une véritable source de richesse. Travailler ensemble pour fusionner les idées, organiser des évènement culturels en faveur de l’environnement, de la jeunesse, de la ruralité, créer un espace ouvert à tous pour bricoler, apprendre à réparer, créer de ces propres mains, ou encore vivre des immersions à la campagne via le Château… voilà une multitude de projets à accompagner durant ces 6 prochains mois.
La première semaine a été riche en informations : il nous a fallu assimiler les champs d’actions de chaque association, les liens entre elles, mais aussi apprendre à connaître les personnes qui y travaillent…et retenir leurs prénoms ! Heureusement, la convivialité a été de la partie, et nous nous sommes rapidement senties à l’aise à leurs côtés.
Enfin, la rencontre avec mes deux colocataires, Lisa et Maïda, a été réconfortante. Nous partageons un appartement au sein du Château d’Arvieu, magnifique demeure des années 1780. Dès notre arrivée, nous nous sommes imaginées partager des soirées jeux de société, cuisine, ou papote devant le poêle à bois, un chocolat chaud à la main. Notre facilité à communiquer sur nos ressentis, nos joies, nos doutes, est pour moi une force qui fera de nous des colocs à l’aise (dans leurs chaussettes en laine) et des collègues motivées et efficaces.
Pour le moment, j’ai le sentiment qu’Arvieu est un terrain de jeux incroyable, que je vais apprendre énormément de choses, et que ces 6 mois « risquent » de passer plus vite qu’on pourrait l’imaginer !
Juliana OTTMANN